On compare souvent la vie à une partie d’échecs. Il y a deux camps bien distincts : les blancs et les noirs, les gentils et les méchants, nous et les autres. Chaque camp poursuit un but différent et bien défini, et usent de toutes les stratégies pour arriver à leur fin. Au milieu, des petits pions qu’on envoie au massacre, autour, des cavaliers flamboyants, qui passent au-dessus des lois, des tours imprenables, des reines guerrières…
L’univers serait somme toute assez simple, il suffirait de choisir son camp.
Mais la vie et mon expérience ces derniers temps m’apprennent que ce n’est pas si facile. Rien n’est jamais ni tout blanc, ni tout noir. Il n’y a pas de fous qui se sacrifient, ou de méchante reine noire qui défend son défunt mari, ni de sens bien défini, de règles immuables.
Il y a juste des petits pions au milieu, nous, en l’occurrence, qui font ce qu’ils peuvent sur l’échiquier de la vie. Qui se sacrifient, qui vivent et qui meurent sans savoir pourquoi. Et qui essaient de résister, qui se frottent et s’épuisent aux autres jusqu'à tomber.
Une partie de petits chevaux peut-être ?
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