mardi 28 octobre 2008

Sa Majeste Gizmo

Il y a quelques temps, Gizmo a eu quelques petits bobos sur son ventre. Afin d'eviter que cela ne s'empire avec des coups de langue incontrolés, le vétérinaire lui a posé un cône autour de la tête. Un peu comme une haute collerette de souverain.

Ce qui lui a immédiatement valu le surnom de Queen Elizabeth par mon ami très british C. et moi même.

Il n'a pas l'air d'apprécier...

Je vous rassure, depuis, il va mieux, et j'ai pu lui ôter sa couronne de plastique. A présent, on l'appelle Prince Charles.

samedi 11 octobre 2008

Eurêka!

Petite note en passant:

J'ai enfin compris pourquoi les semelles des Louboutin sont si rouges et si speciales (moi qui pensais jusque là que c'était pour les assortir à mon rouge à lèvres)...

Que nenni!

C'est pour les montrer lors des fashion shows, quand on est au premier rang.
Dans une ville comme Dubai, où la petite philosophie de ces dames pourrait se résumer par: Dis moi qui tu portes, je te dirais qui tu es, les semelles de Christian rougissent aux premiers rangs de la fashion week...


mercredi 8 octobre 2008

Amitiés à Christian...


Aujourd'hui, j'avais prevu de vous parler des ruptures et des reprises, apres cette longue rupture avec ce blog, et à quel point reprendre est difficile. En général, toute reprise est difficile, voire douloureuse. Rappelons-vous vos maux de ventre quand petit vous attendiez la rentree avec ce melange d'excitation et de nostalgie quant à l'été qui finit. Reprendre le fil de ses ideés, reprendre la parole, reprendre une relation qui s'était mal terminée, reprendre le travail, la vie est une question de reprise, la mode reprend les codes du jeune Saint Laurent, les reprises de chansons, encore et encore...on n'en finit jamais de reprendre.

Alors je m'interroge: est-il si difficile de tout recommencer à zéro?

J'en étais à ces réflexions dans cet après midi intense; jonglant entre des contrats; des PnL; des business plans; 1 fashion show à finaliser la semaine prochaine; et des meetings à la pelle; quand Madame m'envoie un email de Paris.

Elle me demande gentiment de la représenter à Dubai Fashion Week qui se termine demain soir.

Et elle de demander à son assistante de me donner son pass all access, en tant qu'un membre eminent de l'Advisory Board.

Enfin, elle me demande de saluer Christian (Louboutin, of course) qui devrait faire son apparition ce soir.
Moi qui avais prévu de passer chercher ma voiture au garage, puis de simplement rester avec Gizmo ce soir, après mon cours de Yogilates, c'est raté.

Après une folle journée au bureau, et un passage chez moi pour me rafraichir et caliner Gizmo, je me retrouve en petite robe de cocktail violette et Louboutins de 8.5 cm dans un taxi malodorant. Qui me dépose au beau milieu d'Al Quoz (autant dire au beau milieu de nulle part; c'est la zone industrielle) dans le sable et la poussière en Loubies rose phosphorescentes. Je réveille le concierge du garage, un brave type qui dort sur le canapé car il ne pensait plus que je viendrais après 22h (il est 21h55).

Je récupère ma Kompressor, et je mets le turbo jusqu'à Emirates Towers, imaginant en chemin une technique d'approche pour Christian.

Arrivée là-bas, je tombe du haut de mes Louboutin, et je remercie le ciel que Madame ne soit pas venue. La foule est bien loin de celle que je cotoyais la semaine derniere encore lors de la fashion week parisienne.

La semaine dernière, j'ai failli m'agenouiller devant Suzy Menkes au cocktail RV pour lui chanter mon admiration, ici il y a Louise Foster de Grazia Middle-East qui se goinfre de canapés hallal et s'enivre de champagne sans alcool.

Le pire restait à venir, quand les organisateurs ont voulu me faire rentrer discretement dans la salle, me proposant de rester debout derrière avec quelques quelconques.

Ca va pas? lui ai-je repondu, je n'ai JAMAIS été debout à un fashion show!

On est de l'Advisory Board ou on ne l'est pas!

C'est vrai que j'avais 25 mn de retard et que le show allait commencer, mais ca n'etait juste pas possible, perchee sur mes hautes Louboutins.

Je crois qu'à mon dedain il a compris son erreur, et a appelé tous ses copains au talkie walkie pour me trouver la derniere place disponible front row avec les acheteurs. Où il a du demander à une grande Paris Hilton-Bollywood style de dégager son faux gucci, et, quand je me suis assise, Bollywood-gestapo m'a demandé ironiquement: "Donc, tu es une acheteuse toi aussi?"

Je lui ai brandi mon badge sous ses yeux trop kholés: "Non, Advisory Board", ce qui a valu de lui fermer son clapet, et de me créer une ennemie pour la vie.

Le show enfin était quelconque: j'etais venue pour voir Louboutin, mais pas la trace d'une semelle rouge à l'horizon, en revanche, j'ai vu le show très quelconque de HRS, un designer pakistanais très bronzé, et très gay.

A part mon amie N. qui revenait de la fashion week NY, encore émerveillée par le défilé RL, la foule était sans grand interêt et venait plus pour se faire voir et faire son show que pour voir le show.

Des trucs à vous donner envie de prendre ses Louboutins à son cou...

lundi 6 octobre 2008

L'angoisse du clavier hostile

Car c'est un peu la maniere de traduire "l'angoisse de la page blanche" en langage internaute, n'est ce pas?
Et imaginez mon clavier, qwerty et ponctué de lettres arabes dans tous les sens, le mot hostile prend ainsi toute son ampleur.

Et parce qu'il est dur de reprendre... après 1 mois de desertion!

Après un épique mois de Ramadan, ponctué par des heures de travail intenses, injustes et injustifiées, une indigestion, des pertes considérables d’objets précieux, une (mauvaise) soirée aux urgences, des bonnes résolutions jamais tenues, et un passage éclair a Paris pour le travail, j’avais décidé de déserter le désert et prendre une semaine de vacances en France.

La France, on a tendance a l’idéaliser de loin, la rendant plus belle, plus cultivée et plus civilisée, c’est sans compter la pluie, le froid et le rhume qui ont failli me gâcher mes vacances.

De retour a Dubai samedi soir, c’était quitte ou double : soit la moiteur tropicale (de 33 a 38 degrés en journée) m’aidait à me rétablir rapidement, soit elle m’achevait.

Je vous rassure, je vais mieux.

Et comme j'ai dcéidé d'écrire plus regulierement, je vous dis à demain pour vous conter de nouvelles aventures. Enfin, disons après demain...