mardi 23 décembre 2008

Dubai: la fête est finie?

Quelques jours à peine après ce feux d'artifice, et cette soirée de gala qui a accueilli 2.000 happy fews pour la modique somme de 26 millions de Dirhams (environ 5 millions d'euros), 15% des employés de Nakheel (la compagnie qui a construit l'immonde hôtel Atlantis) se présentant à leur bureau le dimanche suivant furent remerciés, motif la crise économique qui finalement affecte Dubai. Soit 500 personnes, dont quelques amis à moi, qui ont perdu leur emploi sans crier gare, sans préavis et sans indemnités.
Triste morale de cette histoire.
Alors que les couloirs de DIFC (La City Dubaienne) sont hantés de banquiers fantômes en recherche d'emploi, que des milliers de gens perdent le leur sans crier gare, que les loyers plus chers que Paris stagnent enfin, les rumeurs vont bon train sur l'état des finances de la cité paillettes.
La fête semble être finie, et l'on garde sa Ferrari au garage en ces temps de marasme où "la Crise" a devancé le trafic infernal et le prix des loyers dans les conversations mondaines.
Ne vous inquiétez pas, mon emploi ne semble pas menacé; même en temps de crise, il semble que les femmes aient toujours besoin d'un sac aux 2C entrecroisés.

PS: je ne m'étendrai pas ici sur mon long silence de plus d'un mois. Si je n'ai pas écrit, c'est que j'avais bien mieux à faire, ou d'autres chameaux à fouetter. Ce blog doit rester un plaisir, donc je ne veux pas me sentir envahie d'un sentiment honteux de culpabilité chaque fois qu'on me le fait remarquer. Merci de votre compréhension.