dimanche 30 septembre 2007

Il est ne le divin enfant...

Il est ne, le divin enfant.
Et c'est une merveille.
Normal, avec des parents pareils, il ne pouvait pas etre rate.
Je ne dis pas ca parce que c'est mon neveu, non, si il ressemblait a un alien, je serai honnete avec vous. Mais il est magnifique, de loin le plus beau bebe que j'ai jamais vu.
Et il porte le beau prenom d'Alexandre, 54cm pour 3,820 kg a la naissance, quelques discrets cheveux blonds, de grands yeux bleus inquisiteurs, et un sourire irresistible sans aucune dent.
Si seulement ce petit bout de pomme savait a quel point il bouleverse la vie de tant d'individus autour de lui... Toute la famille en est gaga...

Je reviens demain avec un sujet beaucoup plus superficiel, promis, pour tirer la sonnette d'alarme du glamour parisien.

vendredi 21 septembre 2007

Superfille-Ciel à la campagne

En cure de campagne, Superfille-Ciel passe ses jours à attendre un bébé décidément malicieux qui ne se décide pas à pointer le bout de son nez.

Loin de la cité paillettes, le climat m'engourdit un peu, et ce n'est pas la fashion week au centre du village (quoique j'y ai rencontré une vraie fashionista italienne), mais la campagne a du bon.


Au programme: lecture des ELLE en retard des 6 derniers mois, préparation de crèpes et de gaufres à la confiture Bonne Maman (la présence d'une femme enceinte justifiant les dérapages), repas interminables et riches en fromages fermiers, promenades dans la forêt. J'avais oublié à quel point j'aimais marcher dans les bois, les noisettes craquant sous nos pas, l'odeur de la terre mouillée, les arbres s'enflammant à l'approche de l'automne, les pommiers s'effondrant sous le poids des pommes...

D'ailleurs, j'ai ramassé quelques pommes (sous les yeux de ma pauvre soeur, qui ne peut plus s'abaisser désormais) que je compte bien cuisiner. Tarte, fondant, compote, crumble, n'hésitez pas à m'envoyer vos recettes...

mardi 18 septembre 2007

En attendant Bébé...

"Mais où est passée Superfille-Ciel?" doit-être la question que vous vous posez tous, légèrement inquiets de ne pas découvrir de nouveaux posts chaque fois que vous vous connectez fièvreusement; dans l'attente de nouvelles aventures trépidantes sur votre blog préféré.

La réponse est simple: je suis en France.
Ma petite soeur va accoucher d'un jour à l'autre, et je suis venue lui tenir compagnie, en attendant Bébé.
Mes activités se réduisent donc à des choses toutes simples: promenades dans la nature, lecture des ELLE en retard que ma soeur m'avait précieusement mis de côté, ramasser des marrons, aller nourrir les canards, visiter les expos et musées locaux, aller à la messe à l'église du village le dimanche matin, cuisiner des bons petits plats...
Loin de la ville et de ses artifices, Superfille-Ciel se repose au contact de la nature, des vrais gens, la vraie vie.
Comme quoi, la vie est composée de petits bonheurs, parfois...

mercredi 12 septembre 2007

Superfille-Ciel decouvre le Qatar

Lundi, je suis allee au Qatar.
Aller-retour dans la journee.
Le soir, en regagnant l'aeroport, je me suis arretee pour prendre en photo ce panneau.
Pour vous, oui, pour vous mes chers 4 lecteurs assidus et devoues qui me scorent mes 600 connections hebdomadaires (dont je soupconne que 596 sont attribuees a mon petit Papa).

Donc ce panneau, c'est un peu comme chez nous, un panneau Attention Pietons.
En Europe, les petits pietons portent des pantalons, au Qatar ils portent des dish-dash.
Mignon.
Pour les non-inities, et ceux qui ne sont encore pas venus me rendre visite dans le Golfe, la dish-dash est la longue robe blanche que les locaux portent, coiffes d'un turban, et chausses de nu-pieds Scholl qu'il enlevent nonchalamment quand ils sont a l'aise: au cinema devant le dernier blockbuster americain, type Die Hard 34, ou au Starbucks du coin.
Encore une charmante coutume locale.

mardi 11 septembre 2007

Narcissette?

Pour tous les sceptiques qui me soupçonnent de raconter des histoires, et d'embellir la vérité, voici un petit aperçu de Superfille-Ciel dans sa robe Narciso Rodriguez et de son vendeur de glaces sicilien sexy.
Narcissique, moi?

dimanche 9 septembre 2007

Gelati?

On entend souvent les femmes se plaindre de n’avoir aucune robe à se mettre, ou le cas échéant, de n’avoir aucune soirée où la mettre.
Ce n’est certainement pas un leitmotiv courant à Dubaï, tant les occasions ne manquent pas pour montrer son joli minois dans la ville-paillettes. Et j’avoue me prendre volontiers au jeu, ne ratant jamais une occasion d’arborer mes nouvelles Sergio Rossi, ou ma dernière robe Ferretti.
Autrefois, à une époque si lointaine qu’elle me semble une autre vie, je ne sortais jamais sans l'uniforme parisien de rigueur : jean-veste-petit top-talons hauts. Qu’elle est loin cette époque !
A Dubaï je ne mets de jeans que pour aller au cinéma, tant la clim rafraîchit la salle des 42 degrés extérieur, et je dois avouer que, ayant perdu l’habitude, je trouve cela bien inconfortable.

Lorsque mon ami Z. a lancé son invitation pour une Cocktail Party de rentrée chez lui, je savais que ce serait une occasion de porter une jolie robe (neuve), et de rencontrer des gens élégants et distingués, loin des anglais ivres ou des libanaises vulgaires qui peuplent les soirées dubaiennes.
Et la soirée fut à la hauteur de mes attentes : tout était parfait, comme mon ami Z. (quel dommage qu’il soit gai…) L’appartement est un sublime loft new-yorkais (ou Z. était architecte et fashion designer pendant 10 ans), mais, afin de ne pas vous donner de complexe, et espérer me faire inviter a nouveau chez vous la prochaine fois que je suis de passage à Paris, il me faut préciser qu’il a ouvert ici son cabinet d’interior designer, qui marche du feu d’Allah ici.

L’invitation, parfaite elle aussi, était bien claire : cocktail dress, no jean. De plus, elle était adressée à moi et à Souperman, que Z. invitait également bien que ne le connaissant pas, « puisqu’il est important pour (m)oi ». Je le rassurais en lui disant que Souperman, de par son éducation milanaise, est toujours très élégant, collectionnant les cravates Hermès et les boutons de manchette.

Bref, la veille au soir, en virée shopping-sushi avec mon amie E., alors que je me demandais bien laquelle de mes 14 robes de cocktail j’allais bien pouvoir porter, et alors que je cherchais un cadeau pour mon amie homonyme qui va bientôt fêter son anniversaire, je la découvrais au détour d’une allée : elle était là, en soie blanche immaculée, et me tendait les bretelles : la robe Narciso Rodriguez de mes rêves. Bon, je sais, j’ai déjà dit ça le mois dernier quand j’ai craqué sur une Alberta Ferretti, mais une femme n’a jamais assez de robe, n’est-ce pas ? D’ailleurs la voilà ci-contre. Vous auriez pu résister à ses reflets ensorcelés, vous ? (PS : non, ce n’est pas moi sur la photo).
Le lendemain, quand Souperman est venu me chercher après ses 4 heures de golf-tennis du vendredi pour aller à la Cocktail Party (à 2 rues de chez moi), je me sentais des ailes. Comment mon italien préféré allait donc être habillé ? Dans un élan de bonne volonté, il m’avait même dit qu’il voulait s’assortir à ma nouvelle robe blanche.

Argh. A peine montée dans sa voiture, j’ai failli me mordre mes lèvres Guerlainisées. Une blouse blanche large au col V généreux laissant dépasser sa toison luxuriante, un jean large Dolce, et ses nouvelles baskets blanches Gucci. Je ne savais pas s’il allait m’emmener à ma soirée, ou me faire travailler sur le trottoir des Greens. De plus, ne manquant pas d’humour, il me lance : « Je souis heureux de pouvoir m’habiller enfin tout en blanc, en Italie, tou peux pas, sinon les gens te crient dans la rue « Gelati* ! », c’est la tenoue dou type qui vend des glaces sour son petit vélo » (* Glaces !)
Oui, je me disais bien, il y avait de ça… Et moi d’arriver à la Cocktail Party de mes amis avec ma robe Narciso Rodriguez, mes sandales John Galliano à perles, mon sac Chanel blanc… et mon banquier milanais, euh pardon, mon vendeur de glaces sicilien.
L’une des qualités que j’apprécie le plus chez lui, c’est qu’il « en » a, et force est de constater qu'il ne s’est pas laissé démonter par tous ces imbéciles en costume-cravate. Au contraire, après des débuts timides, il a bientôt fini par subjuguer et conquérir mes amis, qui l’avaient judicieusement branché sur son sujet préféré : « cuisine ». En revanche, il a essaimé la soirée de touches d’humour dont je me serais bien passée, du style : « J’ai fini la vanille », ou « avec de la pistache ? ». Heureusement que personne ne comprenait son français italianisant.
Enfin, on dit souvent que les femmes entre elles sont très jalouses. Ce n’est pas vrai. Ce soir-là, je pense qu’à peu près toutes les filles de la soirée m’ont complimentée. Et ce n’était pas mon vendeur de glaces ambulant qu’elles m’enviaient le plus, mais ma sublime robe immaculée.
Tant pis pour Souperman.
Merci Narciso, vous comprenez si bien les femmes…

mardi 4 septembre 2007

Superfille Ciel, le Retour...

Chers admirateurs et chers détesteurs,

Veuillez excuser cette rupture momentanée des programmes, due à un incident indépendant de ma volonté. Mais enfin, il me faut lutter tous les jours contre le thermomètre qui flirte avec les 42 degrés, l'humidité qui grimpe parfois a 100%, les collègues mal lunés et les comptes-rendus des vacances à Mykonos de mes amis. (Destination très en vogue cet été à Dubaï, pour les arabes, Beyrouth n’étant pas si sure…)
Car même dans ce monde parfait que semble être Dubaï, il se passe des choses de temps en temps. Si rarement, que cela fait un sujet de conversation qui dure au moins une semaine, mais quand même. De plus, il est fascinant de voir que tous les faits divers négatifs pour l’image de notre non-democratie sont étrangement oubliés des colonnes de journaux. Ainsi, pas de vol, pas de viol, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ici. On entend toujours des légendes urbaines comme « j’ai oublié mon portefeuille dans un taxi, et il m’a été retourné intact » (entendu hier encore a la radio, Dubaï 92FM, vers 19h30), personne ne verrouille sa voiture, on peut se balade le sac grand ouvert (ça, j’aime bien !) et personne ne se fait agresser.
Deux petits incidents en date…
La semaine dernière par exemple, en me réveillant à 7h/ 7h53, je remarquai que le ciel, toujours désespérément bleu ici, était très couvert et très gris. De la pluie fin août ? Impossible, soupirais-je, moi la bonne Parisienne/Lorraine en manque de pluie. En arrivant vers la Free Zone ou je travaille (et qui n’a de libre que son nom, croyez-moi), je vois un énorme nuage de fumée noire qui venait lécher jusqu’aux premiers gratte-ciels de la Marina. Même en ayant grandi en Lorraine, je n’avais jamais vu un tel nuage noir. Courageuse, je décidai de ne pas profiter de l’occasion pour faire l’employée buissonnière et aller me faire masser au lieu d’aller travailler. Grand mal m’en prit. J’appris plus tard que c’était un entrepôt de produits chimiques dangereux qui brûlait depuis 3 heures du matin, sans que les pompiers ne parviennent à apaiser les flammes, et que la moitié des bureaux de Jebel Ali Free Zone avaient été évacués. Sauf nous bien sûr, braves petits soldats. Je me fis d’ailleurs ensuite sermonner par S(o)uperman, toujours inquiet pour ma santé et soucieux de mes petits poumons. Le lendemain, en me rendant un matin au travail vers 8h30/ 9h25, un énorme embouteillage me tendait les bras sur la Sheikh Zayed Road. Cette fois, c’était un accident terrible. Un petit camion Nestlé s’était arrêté au milieu de la route à cause d’un pneu crevé. Le chauffeur changeait tranquillement son pneu au milieu de l’autoroute à 6 voies empruntée par des milliers de personnes tous les matins à cette heure de pointe, quand un taxi d’Abu Dhabi (pire encore que les taxis dubaiens) a eu la bonne idée de s’encastrer sous le camion à toute vitesse.
Je n’ai personnellement pas vu la collision, mais j’en ai vu assez pour me faire trembler toute la journée. Alors que j’étais coincée dans le bouchon, et que je décrivais a S(o)uperman l’accident, les 3 ambulances et les 5 voitures de police, mes yeux se sont posés sur lui, le pauvre chauffeur du camion Nestlé, couché là sur la route, mort. Personne autour pour s’occuper de lui, les ambulanciers semblant plus soucieux de secourir le taxidermiste imprudent que de couvrir le pauvre homme mort d’un voile de décence. Il était exposé au vu et au su de tous. J’ai donc raccroché mon téléphone, eu une pensée pour ce pauvre homme, me promettant de ne jamais- ô jamais- changer un pneu au milieu de l’autoroute.
Si le dicton dit vrai et que la journée appartient à ceux qui se lèvent tôt, je vais donc mettre mon réveil sur 6h demain.