mercredi 19 novembre 2008

I wish I was James Bond

Quand l'autre soir j'ai lancé l'idée d'aller voir le nouveau James Bond, rituel auquel je m'adonne religieusement chaque fois qu'un nouvel opus sort depuis que je suis en âge d'aller au cinéma comme une grande, tout le monde était enthousiaste.

Dans mon excitation, j'organisais le rendez vous avec quelques amis au très chic 1897 de Kempinski Hotel pour siroter quelques vodka martinis avant la scéance de 21h45.

Ma première déception vint du cocktail en lui même. Peu habituée aux alcools aussi forts, j'ai eu beaucoup de mal à finir mon verre, et c'est mon ami C. qui a du m'aider à le vider. Quelques heures plus tard, il m'aidait aussi à finir le film et rester sur mon siège jusqu'au clap final.
Alors si vous avez une petite soirée libre à passer devant un bon film, sauvez les 6 euros de l'entrée et filez chez Nicolas vous acheter une petite bouteille, louez vous un dvd avec le reste.

Le film est épouvantable, j'aurais du écouter mon architecte chinoise qui me prévenait que c'était un mauvais Jacky Chan.

L'action ne s'arrête jamais, les dialogues sont obsolètes, les personnages aussi fins qu'un pied de verre à martini. Le méchant est très méchant, et, je vous le mets en mille, il est français; interprété par le très bon Mathieu Amalric. La première James Bond girl est tres belle et ne couche PAS avec James, la seconde est très idiote et meurt juste après avoir couché avec James.

Enfin, James lui même n'est que l'ombre de soi même; une brute épaisse mono neurone assoiffé de vengeance et qui tue de sang froid, avec un look de mercenaire de la mafia russe nouvellement riche; c'est dire. Et oui, Daniel Craig est affreux; et pitoyable.

Vous vous rappelez les vieux James Bond ou le héros -toujours très classe- sauve le monde? Ici c'est un vieux loup qui tue de sang-froid pour venger la mort de sa bien-aimée.

Si chaque époque a le James Bond qu'elle mérite, on est en droit de se poser beaucoup de questions sur la fin de la décennie 2000...

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